Château Léoville Poyferré

L'origine de Léoville Poyferré remonte à 1638, Léoville Poyferré naît en 1840. Quinze ans plus tard, le château connaît la consécration lors du célèbre classement de 1855 où il obtient le rang de Second Grand Cru Classé. La famille Cuvelier, acquiert le château Léoville Poyferré en 1920. En raison des partages et successions consécutifs, le vignoble de Léoville Poyferré est morcelé en cinq grandes zones. Il comprend tous les grands types de terroirs de graves présents à Saint Julien. Cette diversité contribue à l'amplitude et la complexité des vins de Léoville Poyferré.

2003

Ce millésime 2003 offre une couleur grenat profonde et des reflets vermeils prononcés.
Le nez est très ouvert et flatteur, mis en valeur par des notes empyreumatiques de cuir, de grillé mais aussi d'épices, des fragrances de vanille et des baies noirs très subtiles.
En bouche, le vin est ample et généreux. Il conserve une texture soyeuse, des tannins fins et veloutés. La bouche est marquée par des notes musquées, presque sauvages, complexes et affirmées. Un vin puissant et racé, avec une finale persistante et une touche de fraîcheur, ce qui confirme que ce vin a encore de belles années devant lui.

2004

La robe du millésime 2004 est d'une couleur grenat profonde aux reflets vermeils.
Le nez est très ouvert sur des notes de cerises à l'eau de vie et de cerises griottes confiturées. On retrouve beaucoup de profondeur avec des notes de cèdre et de torréfaction. Un nez très complexe qui a su conserver un éclat de jeunesse.
En bouche, le vin est tout de suite ample et charnu. Les tannins sont présents et fins. Le milieu de bouche est marqué par ces mêmes notes de cerises à l'eau de vie. Le vin évolue vers des arômes plus profonds de moka, et de chocolat noir intense. Une finale persistante et chaleureuse pour un grand vin de gastronomie.

2005

La robe du millésime 2005 est d'un grenat sombre aux reflets vermeils. La robe est brillante et limpide.
Le nez est très concentré. Se dégagent des notes de fruits noirs confiturés, des notes empyreumatiques et torréfiées. On retrouve une pointe de cèdre, qui amène des senteurs d'eucalyptus et une touche de fraîcheur.
La bouche est ample et charnue. Les tannins sont encore accrocheurs mais la texture du vin reste soyeuse. La rétro-olfaction confirme les arômes perçus au nez : cassis confiturés, boisé délicat, tabac blond. Ce vin est doté d'une persistance aromatique extraordinaire, avec une finale tout en fraicheur pour un millésime exaltant.